Joyeux 4ème anniversaire mon fils

10 Juin 2008

Aujourd'hui, Théo a 4 ans. 4 ans déjà ! Des nuits sans sommeil, des pleurs mais aussi beaucoup de grands et petits bonheurs, de la tendresse, des sourires...Être parent est un métier difficile et contraignant mais tellement gratifiant...

Dimanche, on a fêté son anniversaire en famille. Il ne savait pas où mettre la tête tellement il a reçu de cadeaux !!!! "ah, bah je suis gâté, moi ! ".

Il a soufflé ses bougies sur le gâteau qu'il a fait avec son papa le matin même...Théo adore cuisiner...Et il était fier de dire "c'est moi qu'il l'ait fait !"

4 ans déjà...

J'ai l' impression que sa naissance remonte à hier, tellement le temps a passé vite...Il m'échappe déjà...Pas vraiment encore un grand mais plus du tout un bébé...ou alors quand il a envie de se faire câliner (et c'est normal à son âge), il s'amuse à faire le bébé...Mais les câlins ne durent pas bien longtemps à mon grand regret...

Cette période où il était bébé me manque un peu...J'ai l' impression de ne pas avoir assez profité de lui...J'ai repris le travail 9 mois après l'accouchement par souci économique alors que j'aurais préféré m'occuper de lui beaucoup plus longtemps...J'ai eu de la chance tout de même de pouvoir travailler le week-end de nuit, pendant un an, ce qui m'a permis de profiter de lui...mais la fatigue était bien présente et la patience mise à rude épreuve...

Ce n'est pas toujours facile d'être des parents justes...et raisonnables...

On essaie d'être présent pour lui, mais il se trouve dans une phase difficile, celle où il veut être indépendant, celle où tout lui est permis sinon, c'est la crise...L'heure du caprice ou de la crise de larme...C'est assez pénible ! Il a du mal à comprendre le mot "non". Mais bon, je me dis que cette phase d'opposition est normale. Ça l'aide à se construire...Ces crises se multiplient évidemment en présence de gens qui lui cèdent régulièrement...Il a bien compris qu'il avait du soutien et qu'il pouvait obtenir d'eux ce qu'il voulait...

Il y a pire que lui pourtant ! Mais je trouve que ce n'est pas lui rendre service que de céder à tous ses caprices... J'ai un peu de mal à faire accepter ça dans mon entourage, notamment à son papa (lui, il veut juste la paix, le silence).

Je passe pour la méchante de service et ça fait mal. Faut pas croire que cela me fasse plaisir de le punir ou de le gronder. Je préfère lui faire des câlins, et de loin. Je préfère le voir sourire ! Cela ne tiendrai qu'à moi, il aurait tout ce qu'il veut mais il faut savoir se faire violence pour le bien de ses enfants. Mon mari est d'accord avec cela mais n'assume pas d'avoir à lui dire "non". C'est à moi de le faire, contrainte et forcée. Quand mon fils demande quelque chose à son papa, exemple : "je peux manger telle ou telle chose une demi-heure avant de manger le repas du soir". Son papa est conscient qu'il doit dire non (pas de grignotage entre les repas !), mais préfère m'envoyer le petit. "Va demander à ta mère". J'ai le mauvais rôle. Ça use !

Théo est un enfant remuant mais comme tous les petits garçons de son âge. Par bonheur, il ne fait pas de caprice pour avoir un jouet ou de la nourriture. Contrairement à ce que "certains " disent, il n'est pas pourri de jouets. Ça m'énerve ! On n'est pas les enfants à Rokfeller ou à Onassis.

Certes, il y a un certains nombre de jouets chez nous, mais j'ai 33 neveux et nièces et les jouets circulent dans la famille (ex le quad de mon neveu que mon frère a donné à mon fils). Théo est le dernier né. C'est donc chez nous qu'atterrissent les jouets. On a une accumulation de jouets car je n'ai pas donné ses jouets premier âge, j'ai tout stocké. Et j'ai eu raison car cela va me servir quand je serais assmat. C'est la même chose avec les vêtements mais c'est bizarre, "on" n'en fait pas le même cas.

A 4 ans, mon fils veut sa liberté...

Il a compris le concept d'argent (même si c'est une vaste notion pour lui !). Il sait qu'il faut travailler dur pour avoir un sou. Parfois quand il veut aller dans un fast-food et qu'on lui dit, qu'il n'y a pas d'argent, que cela coûte cher, il nous répond que ce n'est pas grave puisque " lui, il a des sous dans sa tirelire et qu'il va payer pour nous." C'est mignon, c'est touchant. Mais bon, si on l'écoute, on y va tous les jours et à ce rythme-là, il devient obèse. Parfois, cela finit en crise de larmes.

De manière générale, ses coups de colère concernent plus sa "liberté" :  Être libre d'aller chez un copain ou de faire venir un copain chez nous quand il veut, être libre d'aller sur l'ordinateur quand il veut, décider de ce que ses parents vont faire (où, quoi manger etc.) etc. Ça l'énerve qu'on lui dise "non" ! La crise est évitée quand on arrive à lui expliquer pourquoi il ne peut pas faire telle ou telle chose. Le plus drôle, c'est que parfois, il arrive à retourner nos arguments contre nous. Et là, on cède contraints et forcés puisqu'il a été plus malin que nous ! Mais c'est de bonne guerre !

Heureusement, mon fils a bon coeur...

Contrairement à d'autres enfants (non, je ne donnerais pas de nom ! Mais on n'en connaît tous...(Sinon y'a qu'à voir à l'école ce qui se passe en petite section..Un vrai carnage !), il sait prêter. Il n'est pas exclusif avec ses jouets. Théo a 4 ans et c'est normal qu'il passe par cette phase d'opposition. Ne me le grandissez pas trop vite, s'il vous plaît ! Théo veut être indépendant mais ce n'est pas pour autant un enfant méchant...Simplement, quand il est là, on SAIT qu'il est là...Il ne se fait pas oublier. Il joue, il rigole, il court bruyamment...Mais vaut mieux ça qu'un enfant amorphe. Il y a de la vie chez un enfant !

Avec le second enfant qui arrive, si on n'essaie pas de le canaliser maintenant (lui apprendre à gérer sa colère...), la naissance va être un moment pénible pour tous. Enfin, soyons honnête ! Il est difficile à canaliser quand il n'a pas fait sa sieste comme tous les enfants....sinon ça va...

Aujourd'hui, c'est jour de fête pour lui...

Il apporte un gâteau d' anniversaire à l'école et il est tout excité ! Il va distribuer des Smarties à ses copains et il va être le roi de la fête. Comme tous les enfants, il adore ça !